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The American

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hela

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Apr 12, 2004
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Chers profs, bonsoir

Aujourd'hui je vous soumets 2 passages du livre "The American" de Henry James. Pourriez-vous me les corriger, SVP? Je vous remercie d'avance de votre gentillesse.

Newman had spent four years in the army, but they had left him with an angry, bitter feeling that he had wasted a lot of precious things. He was poor when he joined the army and was poorer when he put the uniform off. But work was as natural to him as breathing. He was twenty two when necessity pushed him into the street to earn that night’s dinner. He had to be adventurous, and he knew bitter failure as well as brilliant success. For some time, failure seemed to be his lot and whatever he touched he turned, not to gold, but to ashes. It was under these circumstances that he came to San Francisco, the scene of his happiest strokes of fortune. There, life became an open game for him.
“You have made a pile of money, eh?” said Mr. Tristram.
“I have med enough,” answered Newman.
“Happy the man who can say that! Enough for what?”
“Enough to rest awhile, to forget about business, to see the world, and, if the fancy takes me, to marry a wife. What about you? It seems you are regularly fixed; you hot a house, wife and children.”
“Yes; I have a wife and two children.”
Newman sighed: “I envy you.”
Newman avait passé quatre ans dans l’armée qui lui avaient donné le sentiment de colère et d’amertume qu’il était passé à côté de nombreuses choses importantes. Il était pauvre lorsqu’il s’engagea dans l’armée et encore plus pauvre lorsqu’il quitta l’uniforme. Cependant travailler lui paraissait aussi naturel que respirer. Il avait vingt-deux ans quand le besoin le poussa dans la rue pour gagner (?) son dîner ce soir là. Il lui fallut du courage et il connut des échecs cuisants autant que de francs succès. Pendant un certain temps, l’échec semblait être son lot et tout ce qu’il touchait se transformait non pas en or, mais en cendre. C’était dans ces circonstances qu’il arriva à San Francisco, lieu où se produisirent ses coups de chance les plus heureux. Là, la vie devint un jeu qui s’ouvrait à lui.
« Vous vous êtes fait
beaucoup d’argent, hein ? dit M. Mr (?) Tristram.

- Je m’en suis fait suffisamment, répondit Newman.
- Heureux celui qui peut dire cela ! Suffisamment pour faire quoi ?
- Suffisamment pour me reposer quelque temps, pour oublier les affaires, pour voir le
monde et, si l’envie me prend, pour prendre femme. Et vous ? Il semble que vous êtes définitivement établi. Vous avez une maison, une femme et des enfants.
- Oui, J’ai une femme et deux enfants.
- Je vous envie, soupira Newman.


« You take a great interest in the family ? » said Newman.
“A deep interest, sir. Especially in the countess.”
“I am glad of that,” said Newman. And in a moment he added, smiling: “So do I!”
“We can’t help noticing these things and having our ideas; can we, sir?”
“You mean as a servant?” said Newman.
“I believe that when I let my thoughts meddle with such matters I am no longer a servant. But I am so devoted to the countess. If she were my own child, I couldn’t love her more. That is how I come to be so bold, sir. They say you want to marry her.”

Newman eyed his interlocutress and satisfied himself that she was not a gossip, but a faithful domestic. “It is quite true,” he said.” I want to marry Madame de Cintré.”
“And to take her away to America?”
“I will take her wherever she wants to go.”
“The farther away the better, sir!” exclaimed the old woman with sudden intensity. But she checked herself and, taking up a plate, began to polish it with her black apron. “I don’t mean anything against the house or the family, sir.”
Vous manifestez un grand intérêt pour la famille, dit Newman.
- Un intérêt profond, monsieur. Particulièrement pour la comtesse.
- J’en suis heureux, dit Newman. Puis il s’empressa d’ajouter / une seconde plus tard il ajouta en souriant, moi aussi.
- On ne peut s’empêcher de remarquer ces choses là et d’avoir ses idées propres, n’est-ce pas, monsieur ?
- Vous voulez dire en tant que domestique/servante ? répondit/dit Newman.

- Je pense que lorsque je me mets à réfléchir à toutes ces choses je ne suis plus une domestique. Mais je suis si dévouée à la comtesse. Je ne pourrais l’aimer davantage même si elle était ma propre enfant. C’est pourquoi je peux me montrer si hardie. On dit que vous voulez l’épouser.
Newman scruta son interlocutrice et s’assura qu’elle n’était pas une mégère / pipelette / femme à commérages/ragots (?), mais une fidèle domestique.
« C’est bien vrai, dit-il, je désire épouser Madame de Cintré.
- Et l’emmener en Amérique ?
- Je l’emmènerai quand elle souhaitera partir.
- Le plus loin sera le mieux, monsieur! » s’exclama soudain la vieille femme avec force. Mais elle se ressaisit et prenant un plat commença à l’astiquer avec son tablier noir. « Je n’ai rien contre la maisonnée ou la famille, monsieur. »



Bien à vous,
Hela
 

CHOMAT

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Chers profs, bonsoir

Aujourd'hui je vous soumets 2 passages du livre "The American" de Henry James. Pourriez-vous me les corriger, SVP? Je vous remercie d'avance de votre gentillesse.

Newman had spent four years in the army, but they had left him with an angry, bitter feeling that he had wasted a lot of precious things. He was poor when he joined the army and was poorer when he put the uniform off. But work was as natural to him as breathing. He was twenty two when necessity pushed him into the street to earn that night’s dinner. He had to be adventurous, and he knew bitter failure as well as brilliant success. For some time, failure seemed to be his lot and whatever he touched he turned, not to gold, but to ashes. It was under these circumstances that he came to San Francisco, the scene of his happiest strokes of fortune. There, life became an open game for him.
“You have made a pile of money, eh?” said Mr. Tristram.
“I have med enough,” answered Newman.
“Happy the man who can say that! Enough for what?”
“Enough to rest awhile, to forget about business, to see the world, and, if the fancy takes me, to marry a wife. What about you? It seems you are regularly fixed; you hot a house, wife and children.”
“Yes; I have a wife and two children.”
Newman sighed: “I envy you.”

Newman avait passé quatre ans dans l’armée qui lui avaient donné le sentiment de colère et d’amertume qu’il était passé à côté de nombreuses choses importantes. Il était pauvre lorsqu’il s’engagea dans l’armée )et davantage encore lorsqu’il quitta l’uniforme. Cependant travailler lui paraissait aussi naturel que respirer. Il avait vingt-deux ans quand le besoin le poussa dans la rue ,un soir, pour gagner (?)son pain. Il lui fallut du courage et il connut des échecs cuisants autant que de francs succès. Pendant un certain temps, l’échec semblait être son lot et tout ce qu’il touchait se transformait non pas en or, mais en cendre. C’était dans ces circonstances qu’il arriva à San Francisco, lieu où se produisirent ses coups de chance les plus heureux. Là, la vie devint un jeu qui s’ouvrait à lui.
« Vous vous êtes fait beaucoup d’argent, hein ? dit M. ( I prefer M.)Mr (?) Tristram.

- Je m’en suis fait suffisamment, répondit Newman.
- Heureux celui qui peut dire cela ! Suffisamment pour faire quoi ?
- Suffisamment pour me reposer quelque temps, pour oublier les affaires, pour voir le monde et, si l’envie me prend, pour prendre femme. Et vous ? Il semble que vous êtes définitivement établi. Vous avez une maison, une femme et des enfants.
- Oui, J’ai une femme et deux enfants.
- Je vous envie, soupira Newman.


« You take a great interest in the family ? » said Newman.
“A deep interest, sir. Especially in the countess.”
“I am glad of that,” said Newman. And in a moment he added, smiling: “So do I!”
“We can’t help noticing these things and having our ideas; can we, sir?”
“You mean as a servant?” said Newman.
“I believe that when I let my thoughts meddle with such matters I am no longer a servant. But I am so devoted to the countess. If she were my own child, I couldn’t love her more. That is how I come to be so bold, sir. They say you want to marry her.”

Newman eyed his interlocutress and satisfied himself that she was not a gossip, but a faithful domestic. “It is quite true,” he said.” I want to marry Madame de Cintré.”
“And to take her away to America?”
“I will take her wherever she wants to go.”
“The farther away the better, sir!” exclaimed the old woman with sudden intensity. But she checked herself and, taking up a plate, began to polish it with her black apron. “I don’t mean anything against the house or the family, sir.”

Vous manifestez un grand intérêt pour la famille, dit Newman.
- Un intérêt profond, monsieur. Particulièrement pour la comtesse.
- J’en suis heureux, dit Newman. Puis il s’empressa d’ajouter / une seconde plus tard il ajouta en souriant, moi aussi.
- On ne peut s’empêcher de remarquer ces choses là et d’avoir ses propres idées, n’est-ce pas, monsieur ?
- Vous voulez dire en tant que domestique/servante ? répondit/dit Newman.

J'ai l'impression de ne plus être une domestique ,lorsque je me mets à réfléchir à toutes ces choses . Mais je suis si dévouée à la comtesse. Je ne pourrais l’aimer davantage même si elle était ma propre enfant. C’est pourquoi je peux me montrer si hardie. On dit que vous voulez l’épouser.
Newman scruta son interlocutrice et se félicita de voir , non une cancanière, mais une fidèle...
« C’est bien vrai, dit-il, je désire épouser Madame de Cintré.
- Et l’emmener en Amérique ?
- Je l’emmènerai elle le désirera
- Le plus loin sera le mieux, monsieur! » s’exclama soudain la vieille femme avec force. Mais elle se ressaisit et prenant un plat commença à l’astiquer avec son tablier noir. « Je n’ai rien contre la maisonnée ou la famille, monsieur. »



Bien à vous,
Hela
Good show again !
 

hela

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Apr 12, 2004
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Merci encore mille fois de bien vouloir corriger mon travail :up:
Y a-t-il une différence entre "mes idées propres" et "mes propres idées"?

Très bon week-end
 

CHOMAT

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There is a difference indeed !In French, the place of the adjective- post or anteposition- is particularly important and fraught with stylistic nuances.

In our example, propres idées and idées propres are both correct answers, I suppose.
Generally speaking, apart from phonologic rules( euphony) which demand the post ar the anteposition of the adjective, one can choose between both positions depending on what they want to convey:

The postposition is a determining position and can answer questions such as How is Noun?
ex : les murs noirs : How are the walls ( what colour ? ) black. The adjective is the new piece of information ( the theme) and is thus the focus.
The anteposition is non-determining Les noirs murs de ...
The walls are already known as black. Oddly enough,the adjective noir loses its primal meaning and gains some impressionist strength. Noun + adj melt into one group and noir overlays with les murs.
This structure is then found in poetic works or ironic sentences.

As far as les idées are concerned I'm waiting for your analysis .
 

hela

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Apr 12, 2004
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Bonjour Alain,

Vos réponses sont tjrs très intéressantes car il semble que vous soyez un fin linguiste et un expert dans la théorie de la traduction. Je me trompe.

Pouriez-vous, SVP, me donner des exemples pour illustrer ce commentaire?
In our example, propres idées and idées propres are both correct answers, I suppose.
Generally speaking, apart from phonologic rules( euphony)
De même, pour illustrer l'effet de l'anteposition pourriez-vous me donner un autre exemple que "les noirs murs" qui sonne bizarre à mon oreille mais peut-être que c'est la même chose que "les vertes prairies" par rapport à "les prairies vertes", je me trompe? Je ne vois tjrs pas la différence entre les 2 formulations. Diriez-vous que le sens est le même mais que la structure est plus poétique, ou y a-t-il tout de même une petite nuance?
The anteposition is non-determining Les noirs murs de ...
The walls are already known as black. Oddly enough,the adjective noir loses its primal meaning
Si j'ai bien compris votre raisonnement l'accent ici n'est pas mis sur "noirs" ou "vertes" mais sur "murs" ou "prairies" alors que je pensais que c'était tout à fait le contraire.
Même chose pour "mes propres idées" et "mes idées propres", à moins que ce dernier adjectif connote ici le contraire de "sales" mais ça métonnerait car il me semble l'avoir souvent entendu.

A très bientôt j'espère.
Bien à vous
 

CHOMAT

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Feb 13, 2007
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Bonjour Alain,

Vos réponses sont tjrs très intéressantes car il semble que vous soyez un fin linguiste et un expert dans la théorie de la traduction. Je me trompe.

Pouriez-vous, SVP, me donner des exemples pour illustrer ce commentaire? De même, pour illustrer l'effet de l'anteposition pourriez-vous me donner un autre exemple que "les noirs murs" qui sonne bizarre à mon oreille mais peut-être que c'est la même chose que "les vertes prairies" par rapport à "les prairies vertes", je me trompe? Je ne vois tjrs pas la différence entre les 2 formulations. Diriez-vous que le sens est le même mais que la structure est plus poétique, ou y a-t-il tout de même une petite nuance?
De noirs murs se présentaient à mes yeux
Les murs noirs de la prison
De pâles spectres soupirent aux oreilles des insouciants.
The anteposition does not aim at defining or giving referential information:
It emphasizes the strength of the signifying. Les spectres look even more ghostly to the reader's mind Pâles evokes the death more than the hue.

The anteposition is possible when the name is sufficiently defined by the context or by general knowledge .
Literature is fond of this device : The adjective placed before the noun is called the rhetorical epithet that is an ornemental adjective . There is no nominal determination just a focus on the signifying .

Les murs noirs de la prison : The adjective in postposition defines the noun as well as the determiner THE

De noirs murs se présentaient à mes yeux : Noirs here loses its original meaning that is the colour and brings forth connotative effects on the name murs: bad omen! sad!
Si j'ai bien compris votre raisonnement l'accent ici n'est pas mis sur "noirs" ou "vertes" mais sur "murs" ou "prairies" alors que je pensais que c'était tout à fait le contraire.
-->That's not a question of stress upon a particular grammatical item: Vertes noirs on that position take on a connotative value and lose their traditional denotative function.
This is true for the adjectives which can either be placed before or after the noun.
Même chose pour "mes propres idées" et "mes idées propres", à moins que ce dernier adjectif connote ici le contraire de "sales" mais ça métonnerait car il me semble l'avoir souvent entendu.

Propre is perhaps trickier for it is polysemous and its place can count :

J'ai apporté mes propres affaires
J'ai apporté mes affaires propres. quite different indeed

Ce sont mes propres paroles ( paroles propres very weird)

Il a ses idées propres/ Il a ses propres idées ( own ideas)

For the last instance, their meanings seem similar and I guess both translations are correct....





A très bientôt j'espère.
Bien à vous
SEE YOU SOON:up:
 

hela

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Apr 12, 2004
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Bonjour Alain,

Merci encore d'être si patient avec moi. Vos commentaires sont passionnants. Vous avez dit que la position d'un adverbe pouvait dépendre d'une règle phonologique, laquelle est-ce?

Toute autre question: comment savoir à quel moment if faut doubler une consonne en frç, e.g., passionnant / mentionner/ etc. Je connais la règle anglaise mais pas celle du frç, y en a-t-il une? Est-ce que chaque fois que la racine du mot se termine par une consonne on la double en ajoutant un suffixe, mais pas quand elle se termine par un "e" ?

Bonne journée
 

CHOMAT

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Feb 13, 2007
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Bonjour Alain,

Merci encore d'être si patient avec moi. Vos commentaires sont passionnants. Vous avez dit que la position d'un adverbe pouvait dépendre d'une règle phonologique, laquelle est-ce?
As far as Epithetic adjectives are concerned two rules prevail in the choice of the place:
Euphony
the length of the adjective and the noun's as well

Anteposition when
One syllable adj + polysyllabic nouns-> un bel appartement
Ordinal adj :Le douzième homme.
Our rhetoric adjective : La morne plaine.
Posposition :
Colour adjec : une pomme verte
adjectives stemming from proper nouns Le peuple juif.
Past participle! Un homme pressé

Euphony counts too :Un feu vif *Un vif feu [f]
Un coeur sec* Un sec coeur [k]



Toute autre question: comment savoir à quel moment if faut doubler une consonne en frç, e.g., passionnant / mentionner/ etc. Je connais la règle anglaise mais pas celle du frç, y en a-t-il une? Est-ce que chaque fois que la racine du mot se termine par une consonne on la double en ajoutant un suffixe, mais pas quand elle se termine par un "e" ?
You are in the track :
If we add a prefix to a radical . The prefix ends with a consonant similar to the one starting the radical :

IL--> Lisible // IR--> responsable : double consonant

The same thing with suffixes :

With M and N can only be doubled after A E or O
Flamme Benne Patronne
Bonne journée

Hela , is your first language Arabic ? Literary Arabic ? Are you going to become a professional translator ? Arabic -> French --> English ?

A bientôt
 

hela

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Apr 12, 2004
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Hela , is your first language Arabic ? Literary Arabic ? Are you going to become a professional translator ? Arabic -> French --> English ?
Hope so! :)
 
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